Je vais encore déterrer un sujet !

Voilà, je m'intéresse au koppo en ce moment, et donc je me suis renseigné comme j'ai pu et j'en conclu que le koppo c'est l'ensemble des techniques permettant de briser les os.
Ben non justement !
J'ai quelques questions à poser : le koppo et le kempo koppo est-ce la même chose ? car je cherche une école de koppo en France et j'ai trouve une école de kempo koppo... Pour moi le koppo était une branche du bujinkan ? (je sais pas trop si ça s'écrit comme sa ? ) alors que vient faire le kempo là dedans ?
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Quel est la grande différence entre l'ancien koppo et le koppo moderne ? Car enfaîte j'ai lu que le koppo était un art ancien du Japon mais que Seishi Horibé aurait "modernisé" ce style de combat tout en essayant au plus de garder les anciennes techniques.
C'est un peu compliqué. En fait le Koppo jutsu est un terme générique. Certaines écoles sont spécialisée en koppo jutsu ou bien ce qu'il en reste est le koppo jutsu car les personnes qui en ont hérité ne se sont intéressés qu'à cette partie (en général elles le précisent dans le nom de l'école). Là où l'on en entend le plus parler c'est dans le Bujinkan (qui comprend 2 écoles dont ils étudient les techniques de koppo), mais le koppo jutsu était présent dans d'autres écoles (dans les koryu notamment). Récemment (fin XXe) certaines écoles se sont créées en reprenant ce terme. Celle de Seishi Horibe (mort en 2015) par exemple, qui a même organisé des compétitions. Elle est devenue assez connue à un moment puis on n'en a plus beaucoup entendu parler. J'ai vu une autre école crée en France avec le nom Kempo Koppo Jutsu. Son créateur ("30 ans de pratique"... mais de quoi ?) s'est attribué le titre de Soke. Je suis tombé sur leur site et ce qui m'a fait peur c'est le nombre de fautes d'orthographe...

Lorsqu'on regarde la définition du Koppo-jutsu sur Wikipédia on comprend pourquoi il est indiqué que cet article « n'est pas rédigé dans un style encyclopédique » ! D'après ce que j'ai vu sur le net, tout le monde donne la même définition, mais celle-ci est basée sur leur pratique dans des styles bien spécifiques (ou ce qu'il en reste), à savoir ceux du Bujinkan. Tout le monde parle de briser les os. C'est vraiment réducteur.
Alors je sais que c'est mal, mais moquons-nous un peu (ce n'est pas de ma faute si certaines personnes donnent le bâton pour se faire battre) :
Le koppōjutsu (骨法術) est une méthode de combat ancienne, datant du XIIe siècle spécialisée dans le contrôle et la destruction des os et des cartilages.
Du japonais koppō (骨法, « os ») et de jutsu (術, « art »). On notera que le kanji hō ( 法) utilisé seul signifie « loi, acte, contrainte…». On peut donc traduire le nom de cette discipline par « l'art de la contrainte sur les os ».Le gars, il a la définition de chaque mot sous les yeux, il l'énonce et ensuite il change l'ensemble pour qu'il corresponde à ce qu'il veut/croit. Reprenons donc : Du japonais kotsu (骨) = « os » ; hō (法) = « règle, loi, principe, méthode, moyen, doctrine » (pas contrainte ou alors dans le sens « contraint par la loi ») ; jutsu (術) = « art, technique ».
Donc le Koppo-jutsu, mot-à-mot, c'est « les techniques qui utilisent les principes sur les os » (dans le sens « les os et leurs principes »). De manière générale, les os (et les articulations) ont des caractéristiques propres (formes, points faibles, points forts, ...). Utiliser leur spécificité c'est ça le koppo-jutsu. Avec le koppo-jutsu on peut apprendre à saisir, agripper, briser mais aussi soigner. Pourquoi tout réduire à « briser » ? (et pourquoi vouloir absolument tout casser à chaque fois ?).
En Yagyu Shingan (une ko-ryu) par exemple, il y a une étude du koppo-jutsu qui se voit à haut niveau et ces connaissances peuvent ensuite s'appliquer à pratiquement toutes les techniques. Cela change la manière de faire les techniques et de les appréhender.
En revanche, bien que cela puisse s'apparenter à une technique brutale et ultra-violente, le koppōjutsu n'est pas une méthode qui consiste exclusivement à frapper ou casser les os. Son apprentissage nécessite d’avoir le talent requis, le souffle subtil, la sensation adéquate, le rythme, et est finalement bien loin de s'assimiler à une forme basique.J’ai toujours rêver d’avoir le souffle subtil !

On sent le gars plein de rêves et d'espoirs, les yeux humides, essayant de nous faire partager son enthousiasme. On n'a pas envie de briser ses rêve mais c'est « fumeux » comme phrase quand même.