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onjours,
ya t'l des explication a cela en pdf ou video?
merci d'avance
J'ai trouvé ce lien
« La prune remplace la pêche dans l'impasse »
Si besoin est, sacrifie le moins important
pour sauver ce qui est vital ;
substitue une chose à une autre.
Quand la défaite est inéluctable, diminuez le faible (Yin) pour augmenter le fort (Yang).
La guerre, en tant que conflit de puissances, inflige des pertes au vainqueur et au perdant. La différence réside en ce que les pertes sont infligées au perdant alors que le vainqueur les attend et les accepte. Ainsi, il suit de cela que les pertes sont inévitables à la guerre. En acceptant ce fait, un général expérimenté dresse ses plans de bataille de façon à pouvoir obtenir une grande victoire pour un faible coût. Une antique expression chinoise l'exprime ainsi : la diminution du Yin (point relatif) peut être avantageuse pour le Yang (point essentiel). Cette maxime vient d'un fameux poème de la dynastie des Han (ou Jin) exprimant l'amour fraternel :
« Le pêcher pousse auprès du puits,
Le prunier voisine le pêcher.
Le pêcher est dévoré par les insectes,
Et le prunier meurt à sa place.
Si même les arbres peuvent s'entraider
Qu'en sera-t-il des frères ? »
Une semblable expression peut être entendue de la part des joueurs d'échecs chinois « abandonner un pion pour sauver un chariot ». Dans la bouche d'un chef militaire, elle indique qu'il est prêt à payer le prix fort pour une importante victoire.
Chacune des fractions en conflit a ses propres forces et ses faiblesses. Il est rare qu'un des côtés l'emporte sur l'autre dans tous les domaines. Quoique l'issue d'une bataille dépende surtout de la puissance relative des deux antagonistes, le plus faible peut vaincre en utilisant un petit détachement ennemi. Après une ou plusieurs batailles semblables, le côté le plus faible deviendra fort et sera en position d'engager une bataille décisive pour vaincre l'ennemi une fois pour toutes.
« Regarder le feu depuis l'autre rive »
Laisse tes adversaires se déchirer entre eux
pendant que tu attends en regardant,
et plus tard balaye le survivant épuisé.
Quand la désunion de l'ennemi devient apparente, ne pas agir mais au contraire attendre le bouleversement maximal. De cruelles dissensions internes ne pourront que causer la mort de l'ennemi par ses propres mains. Agir au moment opportun apporte la félicité.*
Bien que lors des manœuvres militaires on attache une grande importance à la rapidité, un bon général doit maîtriser l'art du retard. Il ne doit pas chercher la confrontation à tout prix mais, à l'inverse, il doit attendre son heure et patienter jusqu'au meilleur moment pour attaquer, idéalement quand son armée est au mieux de sa forme et quand l'adversaire est au plus bas. Tel est le principe de base de toutes les stratégies agissant à retardement.
Pour moissonner les lauriers d'une guerre, usez de divers éléments d'une autre règle de base de la guerre : l'utilisation de forces extérieures pour parvenir à vos fins. De la sorte on met en rapport cette stratégie avec la stratégie Trois « Assassiner avec une épée d'emprunt » ce qui est plus difficile à mettre en œuvre car il faut le plus souvent manipuler conjointement plusieurs forces, qu'elles soient alliées, ennemies ou sans relations.
* Tiré de l'hexagramme n°16 du Yi Jing : Yu (l'exubérance)... A la guerre, le texte recommande d'attendre le moment propice. Tel le tonnerre qui ne frappe pas durant l'hiver, un chef militaire se retient d'agir jusqu'au moment favorable.
http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?lang=fr&l=36ji